On commence la journée par un petit-déjeuner à l’hôtel aux alentours de 7h45. Pour la matinée, nous avons repéré un autre endroit pour du snorkeling à 20 minutes d’Amed, à Pantai Tulamben. Il y une épave de bateau japonais à quelques mètres de la plage. Cette fois-ci, nous ne verrons pas énormément de poissons. La visibilité est moins bonne et le bateau un peu en profondeur.
C’est plutôt un spot de plongée qu’un spot de snorkeling. Tant pis ! Nous retournons à l’hôtel en milieu de matinée et profitons de la piscine jusqu’à midi, heure du check-out.
Avant de quitter Amed, nous déjeunons dans un restaurant. Nous prenons un Ikan Kepala (un plat à base de poisson fraîchement pêché) et c’est un délice ! Le meilleur plat que nous ayons mangé à Bali jusque-là, c’est pour vous dire si c’était bon ! On aurait presque pu en manger un deuxième plat.
Puis, il est temps de partir. Nous voici donc en direction de Sidemen, une ville au Sud-Est de Bali, plus dans les terres.
Nous arrivons à notre hôtel en début d’après-midi et nous nous reposons un moment dans cet endroit au calme.
En milieu d’après-midi, nous nous motivons à visiter le Temple Besakih, un des plus grands de Bali, à 30 minutes de l’hôtel. Nous avons longuement hésité à y aller car beaucoup de touristes disent que c’est une grosse arnaque. Un peu comme pour le Mont Batur, ce temple est géré par une mafia. On oblige les touristes à se garer à 1km de l’entrée principale du temple pour marcher 1km dans une rue avec plein d’échoppes et des vendeurs (adultes comme enfants) qui vous harcèlent pour vous vendre des objets soi-disant obligatoires pour entrer dans le temple. Ou alors, vous pouvez payer pour qu’on vous amène en scooter à l’entrée du temple. De plus, l’entrée est de 60 000 IDR par personne mais quand on vérifie vos tickets au pied du temple, on vous oblige à prendre un guide à un tarif exorbitant pour Bali, sinon vous pourrez seulement faire le tour du temple de l’extérieur.
Finalement, nous avions lu sur internet qu’il y a une autre entrée au temple qui est beaucoup moins surveillée. Nous décidons donc d’y aller en suivant les indications pour nous rendre à cette seconde entrée. Malheureusement, nous n’avons pas réussi à la trouver mais par hasard, nous avons pris une petite route qui nous a amené directement au pied de l’entrée principale du temple, nous évitant la marche d’1 km avec les rabatteurs. En plus, nous sommes en fin de journée, il n’y a pas grand monde et les magasins sont proches de la fermeture. Nous arrivons après la bataille et c’est tant mieux ! Nous achetons nos tickets d’entrée, on nous propose même un guide gratuitement, en nous disant que c’est inclus dans le prix du ticket. Nous refusons car nous préférons être libres de visiter comme nous le souhaitons et cela nous fera économiser un pourboire.
Avant de pénétrer dans le lieu de culte, c’est sarongs obligatoires (tissus que l’on doit mettre autour de la taille, femmes comme hommes).
Le temple est vraiment beau et est en fait constitué de plein de petits temples.
Il est situé sur une colline, donc plus on monte, plus la vue est jolie. Nous croisons peu de touristes, l’atmosphère est calme et reposante. Nous nous baladons un moment et prenons de belles photos.
Peut-être que l’astuce est de venir en fin de journée. Notre visite n’a pas été gâchée par des vendeurs oppressants et un guide imposé qui ne parle pas anglais et qui coûte cher, comme cela a pu être le cas pour d’autres touristes.
Le soir, nous mangeons dans un petit restaurant, comme d’habitude vous nous direz. Cette fois nous avons pris un Pepes Chicken (du poulet cuit dans une feuille de bananier). Délicieux !
On nous offre même un dessert : des bananes frites avec de la sauce chocolat. Que demander de plus ?