Nous quittons notre hôtel à Mackay et réservons les tickets de bus pour un départ à 18h30 aujourd’hui pour Airlie Beach. Pour patienter toute la journée, on décide de se rendre en centre-ville dans un endroit avec des tables, des prises et du wifi gratuit en extérieur (nos villes françaises devraient en prendre de la graine d’avoir du wifi gratuit dans les rues ahahah)!
Sur le chemin, nous apercevons au loin un animal mort sur le bord de la route. Nous nous approchons. Un chat ? un rat ? Non, c’est un opossum ! Celui-ci est bien mort mais surprise : son bébé qui a réussi à s’extraire du ventre est bien vivant ! Les ¾ de son corps sont à l’extérieur tandis que sa tête est encore à l’intérieur du ventre de la mère. Il respire et bouge. Nous décidons d’appeler la Mackay Animal Rescue Society, sans réponse, puis un hôpital pour animaux qui nous donne un autre numéro à appeler, ce que nous faisons dans la foulée. La femme au téléphone nous dit alors qu’elle va envoyer quelqu’un chercher l’opossum car nous lui avons expliqué que nous n’osions pas le toucher et que nous n’avions pas de voiture pour l’amener quelque part. 5 minutes plus tard, une dame arrive, et récupère sans hésitation le bébé opossum en nous annonçant fièrement « It’s a boy ! ». Elle le met dans son décolleté pour le maintenir au chaud, elle met le corps de sa mère (la mère de l’opossum, pas la sienne à elle !) sur le trottoir en nous disant que la municipalité viendra le ramasser et puis s’en va en nous remerciant et en nous disant qu’il n’aurait probablement pas survécu à cette journée s’il était resté là. Nous avons peut-être des galères, mais aujourd’hui nous avons sauvé une vie !
A 18h30, comme prévu, nous prenons le bus pour Airlie beach. C’est Eric, l’autre backpacker français qui travaille déjà chez Yvette (notre « employeur ») qui vient nous chercher à l’arrêt de bus. Arrivés sur place, on découvre notre nouvelle demeure qui est bien mieux que ce à quoi nous nous attendions ! Par chance, l’électricité est revenu dans la journée dans la rue (car après le cyclone, beaucoup de maisons n’avaient plus le courant) par contre il n’y a pas encore d’eau, le plombier vient lundi pour régler le problème.