Vers midi, on toque à notre porte. Un des responsables du camping vient nous prévenir que nous sommes en zone jaune pour le cyclone (nommé Debbie) et qu’il nous est conseillé d’évacuer le camping, on peut rester si on veut et il y a un abri à 1km du camping où on peut se rendre avant que le cyclone passe. On hésite, on se dit qu’on ira peut-être à cet abri pour être un peu plus en sécurité.
Une heure plus tard, le responsable revient nous voir : nous sommes maintenant en zone rouge, il nous est plus que fortement recommandé de quitter le camping au plus vite, l’abri à 1km de là ne sera pas ouvert car c’est en zone rouge, nous pouvons prendre un bus jusqu’à la ville de Proserpine où il y a un abri. Ca sera tout ?
Nous remballons nos affaires et nous faisons rembourser les autres nuits. La réceptionniste nous apprend qu’il n’y a que 3 bus par jour pour Proserpine, le prochain est à 18h (et là il est 13h30). Elle nous conseille de nous rendre au centre commercial pour patienter, ce que nous faisons.
Nous devions faire de la peine assis par terre dans le centre commercial avec tous nos sacs puisqu’une femme vient nous voir pour savoir si on a un endroit où aller. On lui explique notre situation et elle nous dit qu’elle peut nous amener à Proserpine jusqu’à l’abri. Trop sympa ! Une fois sur place, on passe devant l’abri mais il a l’air fermé. On se renseigne auprès d’un hôtel dans le centre où la femme nous dit qu’il n’est pas ouvert, super… On nous chasse d’Airlie Beach pour aller dans un abri à Proserpine qui n’est même pas ouvert !
Les flics passent, elle les arrête pour qu’ils nous aident. Ils nous disent que l’abri n’ouvrira pas avant demain puisque le cyclone n’est prévu que pour lundi soir au plus tôt. Tout le monde nous dit qu’on nous a fait évacuer 24h trop tôt d’Airlie Beach. Les flics nous trouvent un hôtel qui est à 70 $AU la nuit. On s’y rend. L’hôtel n’est pas top mais c’est que pour une nuit puisque demain nous irons à l’abri.
C’est fou ! Quelle périple !
Et c’est pas terminé 🙂